L’image, formée par l’action de la lumière sur une plaque argentée dans la chambre noire et révélée par la chimie, surprend et fascine. Elle semble concrétiser un rêve : reproduire mécaniquement le réel sans « interprétation » de la main de l’homme.
L’époque est à la nouveauté et aux changements.
Progrès scientifique, machinisme et prospérité de la bourgeoisie rendent possible le succès de ce « miroir qui garde toutes les empreintes ».
Le procédé est pourtant complexe, coûteux et limité : le temps de pose est long et l’image obtenue ne peut être multipliée.